- trélingage
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• 1678; it. trinlingaggio♦ Mar. Cordage, filin qui attache les bas haubans de bâbord avec ceux de tribord.⇒TRÉLINGAGE, subst. masc.MAR. Bridure en filin servant à rapprocher des haubans qui ont pris du mou (d'apr. GRUSS 1978). Un recoin avait été réservé à une partie du trelingage de la Durande, qui appuyait les haubans de hune et les gambes de hune (HUGO, Travaill. mer, 1866, p. 270). La grand-vergue est en place lorsqu'elle est au niveau du trélingage (J. BOUDRIOT, Le Vaisseau de 74 canons, t. 3, 1975, p. 80).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1878. Au XIXe s. parfois sans accent (HUGO, supra). Étymol. et Hist. 1677 (DASSIÉ, L'Architecture navale, p. 86 d'apr. R. ARVEILLER ds Fr. mod. t. 26, p. 58). Prob. dér. de élingue, élém. formant tri- (ce cordage se terminait autrefois par plusieurs branches, cf. FUR. et la série des Trév.), suff. -age. L'ital. trilingaggio, aussi tre-, stri-, n'est att. que dep. 1814 et est empr. au fr. (d'apr. DEI).
trélingage [tʀelɛ̃gaʒ] n. m.ÉTYM. 1678; de l'ital. trilingaggio.❖♦ Mar. Cordage, filin, qui attache les bas haubans de bâbord avec ceux de tribord.0 Il passa en revue le trélingage, et s'assura que la bridure des bas haubans était en bon état et appuyait bien les gambes de hune (…)Hugo, l'Homme qui rit, I, II, III.
Encyclopédie Universelle. 2012.